Juste après le Flash... [ Caleb & Haru' ]

Bordel de merde… Mais qu’est-ce que je fous là ? Je rêve c’est ça ? Le monde n’est pas plongé dans un putain de chaos et je suis en train de pioncer tranquille sur mon lit. Ferme les yeux…

.
.
.

Ha bah non, je dors pas, merde. Booon, on y voit un p’tit peu, je crois qu’ils sont sur le point d’allumer les lumières de la prison ? Un gros flash retentit, Les énormes lampadaires de la cours de prison s’allumèrent.

« Rah Chié, mes yeux, j’suis aveugle ! »

Je tâtonne et me relève en m’appuyant sur un bout de débris de l’hélicoptère… Ha j’suis con, je mets mes lunettes de moto. Bah ça va mieux, alors voyons voir, qu’est ce qui se passe ?

Je tourne autour de l’appareil explosé au sol, «Bah dit donc, ils se sont pas ratés ! Le conducteur a bien foiré s’coup-là !» Je relève la tête et me retrouve face à un gars en mauvaise état… Un grand mec aux cheveux blancs…

… « T’étais dans l’hélico’ ? »

Ha bah il est p’t’être pas en si mauvaise état si il arrive à m’causer comme ça…

« Nan mais tu t’crois à Disneyland ? C’est une prison içi j’te signale, on ne peut PAS sortir… On pourrait sortir si y avait genre… J’sais pas moi une grande coupure de courant dans toute la ville ce qui est tout bonnement impossible puisque y en a jamais eu…. R’garde, même la veille de l’Armageddon il arrive à allumer les lumières du bagne ! Et ‘pis comment tu m’parle d’abords ? J’suis pas un chien pigé ?! »

Ouais il m’a foutu en rogne avec sa question débile… D’abords, parce que son hélico’ avait juste faillit me butter, et ensuite parce que c’est pas une question qu’on pose dans une prison… Si j’savais la réponse j’me serais barré avant qu’il arrive… Donc soit il s’est pris un trop gros coup sur la tronche, soit il est con…

« Nan mais tu débarque d'où comme ça ? »

Putain je crois que je vais sauter à la gorge à c’lui là… Non, restons calme… Tu ne veux pas augmenter ta peine déjà assez longue comme ça Haru pour… Homicide involontaire ? Hm… C’est p’t’etre pas une très bonne idée.

"Je vais te répondre franchement mon joli, j’ai pas envie de m’amuser étant donné que « Dieu s’amuse à éteindre la lumière »… Y a pas de sortie ici. Du moins praticable par les prisonnières… Faut être vigile ou visiteur. Et toi, vu ta tronche t’as pas l’air de quelqu’un qui as une âme blanche comme le cul de blanche-neige donc…"

Tiens en parlant de ça… Pourquoi y a personne qui à débarquer quand c’t’engin c’est crashé bien comme il faut dans la cour ? Y a un problème là…

Groumft… Je me renfrognais sur moi-même, foutue mal de ventre… Et l’autre cloche qui s’amuse à essayer de découper le grillage…


Oui, je me moquais, Et j’avais même pas réalisée que mes jambes me portait dans l’exacte direction qu’il empruntait. J’le suis ? Il va finir par faire une connerie tout seule… Ici, les gardes ont peut-être pas débarqués mais les tourelles elles, elles sont complétement automatisées à la Bioshock.

Mais quelle andouille lui aussi… Il me tendait un couteau, je lui arrachait des mains sans un merci et commençais à découper le grillage.


Le trou que j’avais fait était plus petit que le sien mais moi j’suis souple alors aucun problème… Je me glissais de l’autre côté. Haha, il pensait peut être que j’allais lui rendre son couteau tout de suite ? Bah non… Je partais en courant vers un bâtiment sur notre gauche en essuyant agréablement bien les tirs des tourelles… Pff, touristes.

Je lui criais :

Je longeais le mur en courant vers le bâtiment nord, l'Aile des gardiens. Pourquoi se jeter directement dans la gueule du loup me diriez vous? Car je devais à tout pris récupérer "Franck". Nous entrâmes par la première porte venue, j'étais prête à accueillir comme il se doit les gardes avec seulement un couteau mais pas âme qui vive... J'vais pas m'en plaindre mais ça m'paraissait de plus en plus bizarre.

Je tapais un grand sprint dans la dernière ligne droite pour arriver devant une grande salle complètement vitrée. Le temps que le garçon me rattrappe, je lui arrachait le fusil des mains et faisait feu sur les vitres qui se brisèrent non sans mal. Foutue verre renforcé! Je sautais par dessus les reste de vitres frontales et rentrais dans une immense salle composée uniquement d'étagères remplit de bordel.


Je fulminait, si la chose que je cherchais n'était pas là, je jurais de tuer les gardiens de la prison jusqu'à ce qu'on me renseigne sur l'endroit en question. Mais la traque fut rapide, je m'élançais vers une étagère, toujours sous les yeux ahuris de l'autre con, qui à ce moment la devait me voir comme une vraie folle, mais pour moi ma réaction était parfaitement normale, ils m'avaient pris la chose la plus précieuse que j'ai à mes yeux et ils allaient le payer.

La voilà, ma superbe guitare, aussi utilisée comme masse et fusil à main, dit "Franck", me tendait les bras... Courir vers elle et l'embrasser comme sur un véritable être humain est complètement bizarre et demeusuré mais cette guitare à longtemps été ma seule amie et distraction.


Haha, en ressortant de la pièce mon bébé dans les bras j'attendais une bonne reponse bien cinyque comme l'autre imbécile heureux sait si bien les dire.

Plaquée au sol je jurais et récitais un florilège d'insultes, tandis que le garçon les arrosais de balles. Il me posait une question, et sur le coup, je trouvais la situation tellement drole que je fut pris d'un fou rire!

"Hahaha... Haaa.. Haaa... T'as prononçé le mot qu'il fallait pas je crois"

En lui montrant d'un hochement de tete la horde de gardiens qui alertés par les bruits de batailles déboulaient dans le couloir armés jusqu'au dents... Tout sourire, je me relevait et leur faisait face. Ils me regardaient, je les regardais, bref, ce manège à duré quelque secondes jusqu’à ce que j'empoigne ma guitare, pointe sa tête vers eux et...

Je lâchais une bourrasque de balles de 26 millimètres, qui, allèrent tout droit se loger dans la chair fraîche des gardiens, faisant tomber la première rangée armée... Me laissant le champ libre sur les pauvres bouges replié derrière l’infanterie maintenant au sol... Je pris appuie sur ma jambe droite et m'élançait vers eux, tout en brandissant cette fois la guitare bien au dessus de ma tête telle une masse prête à retomber sur ces victimes.

Brisant des cous à gauche et des mâchoires a droite, les corps choyais sous mes coups et je me retrouvait bien vite la seule debout, au milieu de tout ces débris humains inertes, qui, poussaient des grognement et des couinements de douleur.

Je me retournais vers mon camarade, une giclée de sang frais sur ma joue et mes avant-bras, j'avais le sourire aux lèvres dévoilant mes dents blanche... Je venait de réaliser le plus beau rêves de vengeances qu'aucuns hommes n'aurait pus rêver...

" Bon... On y va? J'crois que la voie est libre maintenant..."

Les Chaos? Mais c'est quoi ça les Chaos'? Un gang? Une secte?... Bah j'en ai rien a foutre, et maintenant c'est moi qui le suit... Zut des gardes... Mais par où il part lui? Il ouvre la première porte qui vient... L'escaliers de service! Mais il est moins con qu'il en a l'air celui-là! Je gravissait les marches trois par trois en essayant de suivre le rythme, bah oui, c'est ça d'avoir des p'tites jambes.

Il se retournais pour tirer sur tout ce qui bouge, je du me plaquer au mur pour ne pas recevoir une balle:

« Putain mais fais gaffe quoi! J'suis pas invulnérable! »

On montait encore et encore jusqu’à arriver au toit, on avait semer nos poursuivants, dissuader par les balles du garçon, mais d'autres ne tarderaient pas à s'pointer… Par où aller maintenant ? Si on redescendait on était fichus, et il n’y avait pas d’autre sortie… On restait plantés là comme des cons jusqu’à ce qu’une idée vint se loger dans ma tête :

« Les condit d’aération ! Ils desservent toute la prison, on pourra arriver plus facilement jusqu’au pont ! »

Bref, si vous voyez deux criminels en fuite rampant dans un conduit dégueulasse… Ne vous demandez qui sait.

J'étouffait un cris, il m'avait attraper par la ceinture et m'avait balancer dans un couloir adjacent à la bouche d'aération... C'est moi où.... Non.... J'l'avais juste pas vus en fait. Plaquée au mur je le regarde s'approcher de moi et poser son doigt sur mes lèvre...

Les gardes passèrent en force dans le conduits sauf un, le garçon ouvrit la porte d'un coup de pied pour l'avoir et... Tombât en arrière... Sur moi évidemment! Quel BOULET!


Pendant qu'il se relevait je bondissait vers la porte et la ferma en la faisant claquer d'un coup de coude... Bon, comme je n'était jamais rentré dans cette partie du bâtiment je restait prudente en le suivant, un, des gardes pouvaient rappliquer par toutes les portes qui s'ouvraient à notre chemin, deux, la porte anti-incendie que j'avais fermée ne nous laisserait pas beaucoup de temps avant que d'autres chieurs débarquent...

Attends... Je rêve là! On est dans... Dans...

"...Le bâtiment Directeur..."

Mon visage passa du rouge au vert... Putain, on s'était fourré dans une sacré chiasse, mais de la à aller se foutre directement dans les pattes des administratifs... Bordel quel merdier. Bon, restons objectifs, pour le moment, on était pas encore... Morts? On suivait les couloirs sans vraiment savoir où aller, aucune carte de sécurité en vue, ni aucunes fentres ou meme porte menant vers l'extérieur... Bon ça me saoul... On a plus l'choix...

"Bon mec, si on veux sortir, y a pas trentre mille solutions... Faut trouver le bureau du durecteur de la prison..."

Vu mon visage grave, il a du pigé que d'un, j'étais tout à fait sérieuse et que deux, ça allait vraiment pas être une tache facile.

Le noir total! Déjà qu'il n'y avait déjà plus aucunes lumière dehors, cette fois, sans les éclairages ont y voyait comme dans le cul d'un macaque... 'Chié!

J'entendait un chuchotement qui venait de ma gauche et je tendait le bras vers la source du bruit pour finir par agripper le bras du garçon... On peut pas dire que je kiffe l'obscurité, mais dans le noir complet je pers un peu mes moyens... Ma main libre vint s’accrocher à dos et je me blottit contre lui... Certes c'est une réaction bizarre pour un gars qui me fais chier dès qu'il ouvre la bouche met là...

"Guuh..."

On y voyait rien et pourtant il se mit à avancer à tâtons en longeant le mur, toujours accrocher à lui, je suivait le mouvement... Comment trouver le bureau du directeur maintenant? Bien sur, les gardes nous laisserait tranquilles maintenant que personne ne savais qui était qui mais dans le noir... Comment faire?

Des voix se firent entendrent de toutes par d'employés bureaucrates sortant de leur bureaux en se posant des questions... Le meilleur moyen était de demander notre chemin... Si la personne ne voyait pas notre visage, elle ne pourrait pas nous soupçonner de quoi que ce soit?

Je murmurais, tremblante:

Bon j’avoue que l'à, il est un peu violent... Certes, je mettais bien défoulé sur les gardes mais bon, pas sur un mec qui m'as jamais vu quoi... Toujours accrocher à son bras, j'avançais vers la direction indiquer par le pauv' type...

On entrait dans une pièce sur notre droite... Mais le bureau paraissait... Bah, trop normal quoi:

"Euh... J'crois qu'on s'est tromper de porte là, parce qu’ici c'est pas l'bon..."

Il regardait par la fenêtre, le visage blemme, je m'approchais doucement... Ha oui, là, on est vraiment dans la merde... C'est pas l'oeil d'un cyclone ou un truc dans ce genre au dessus de la prison... C'est... PARTOUT! Merde, merde, merde...

Je fouillais dans les meubles de la pièces, jusqu’à ce que...

"HO YEAH!"

... Je venais de brandir un briquet hors d'un tiroir... Un minimum de lumière ne ferait pas de mal je crois... J'éparpillais des papiers sur le bureau , en allumait un et le jetais sur le tas... Le feu pris vite, une lumière jaunâtre vint lécher les murs à la lueur des flammes.

Non, je ne suis pas pyromane, mais j'avais besoin de lumière... Avec un peu de chance... Ha oui, je me dirigeais vers une chaise, et la lançait de toutes mes forces contre le mur. Elle éclatait en morceau, je pris un pied dans la main et déchirais un morceau de ma manche de l'autre pour entourer le morceau de bois brisé avec. J'approchais le tout du fin et, hop, une torche!

Sérieusement, je pensait pas que ça marcherais, mais j'avais vu ça dans un film qu'ils nous passaient au ciné club de la prison... Jonny Indiana ou un truc dans ce genre... Mais bon, maintenant au moins on sait que ça fonctionne.

Bon, dans l'urgence s'était de trouver le bureau du directeur, maintenant que j'vais un minimum de lumière, je retrouvais tous mes moyens et ne comptais pas rester accrochées au bras de l'autre taré une minute de plus. L'odeur dite "Mâle" ça va bien 5 minutes.

Je me préparais à sortir de la pièce en m’arrêtant sur le seuil histoire que le garçon capte qu'il était temps d'y aller et qu'on allait pas bivouaquer ici. Il me suivait, bien, donc si je ne m'abuse le bureau du directeur doit ce trouver au sommet de l'aile... Donc chercher des escaliers serait de bon ton...

Mais c'est qu'elle n'est pas conne du tout la bagnarde, je dirais même vachement débrouillarde ! Agitant sa torche improvisée comme si c'était une arme d'une puissance dévastatrice, elle repassa dans le couloir alors que je la suivait en marchand tranquillement pour qu'on se mette en quête de véritable bureau du directeur.. A croire que ce con d'employé ne savais même pas où était le bureau de son boss à qui il lèche les pieds à toutes les fin de mois histoire de gratter une augmentation tant mal que mal.. Bordel j'ai vraiment bien fait de lui refaire la gueule version graphisme de Minecraft ! Les lumières toujours éteinte et le couloir maintenant uniquement éclairé par la simple lueur mouvante de la torche, on continuait notre bout de chemain vers le bout du couloir lorsqu'une voix retentis dans l'obscurité, bientôt suivit pas une autre, une autre encore différente et ainsi de suite, le genre de truc qui vous fou la chaire de pouls sur le cul et qui me fit relever mon arme vide vers les formes qui s'approchait

Rah, les autres gens, j'l'ai avaient complètement oublié. Alors que moi j'sortais tranquillement du bureau un petit groupe s'était mis à nous suivre comme si quelqu'un leur avait dit dans leurs fort intérieur: "Marcher vers la lumière".

Enfin, ils furent vite décourager par le canon de l'arme de mon collègue. Tant mieux, on marchait rapidement, des gardes pouvaient débarquer à tout moment. En repartant dans l'autre sens on était senser trouver dans escalier qui montaient plus haut...

L'information c'est avérée juste, un panneau nous indiquait les escaliers un peu plus loin sur notre droite, on pressait le pas, impatient de pouvoir sortir de ce merdier...Je passait la porte et commençait à gravir les escalier, tout en ralentissant pour le garçon dont, j'ai vu que la jambe faisait souffrir, et qui ne s'arrangerais pas s'il faisait de gros efforts...

Après deux étages passés, plus d'escaliers, mais une porte, je la passait doucement, brandissait ma torche dans le couloir.... Personne, tant mieux. Quel couloir bizarre, pas une seule porte... On le longeat sur bien 100 mètres jusqu'a arrivé devant une ENORME porte, c'est l'cas de le dire!

"J'crois que le bureau du directeur c'est... là."

Une grosse porte… Dans un couloir qui n'en n'avait plus depuis quelque temps… Une troupe d'employer que l'on pourrait assimiler a des primates qui découvrent la première source de lumière sous la forme d'une torche batarde… Deux aventuriers en territoire hostile avec comme seul arme un bout de métal déchargé et une guitare/flingue qui semble pas beaucoup servir pour le moment si ce n'est ajouter de l'epicness à ce groupe quelque peu déjanté.. Un trésor d'une valeur inestimable déjà en la possession de nos héros qui n'attendent que de sortir du labyrinthe pour dépenser leur butin.. Bordel on pourrait en faire un fucking film de cette aventure quand même ! Sentant la tension palpable, je m'approcha de la porte en tendant la main, la posant sur la poignet avant d'appliquer toute ma force dessus pour faire bouger le loquet et…. Me rendre compte que je suis dans la merde et pas qu'un peu vu que la porte ne semble pas vouloir s'ouvrir d'une petit millimètre ! Réitérant l'opération, j'en vins même à donner un putain de coup de pied dans la surface métallique en espérant la voir tomber alors que rien ne se passe… Cette porte est juste verrouillé rien de plus, et là on ne peut pas se sentir plus baisé je pense !

- Bordel de meeeeeerde !! * Tapant du pied contre la porte à nouveau * On a pas fait tout ce chemin juste pour ça puta…. Whaaaaaaaaaaaaaaaat ?

Mon pied toujours contre la porte me transmettais des vibrations de plus en plus amplifié, si bien que je me cassa une fois de plus la gueule alors que c'était maintenant tout le sol qui semblait vibrer lui aussi au rythme d'une quelconque folie humaine, les plafonnier toujours éteints se balançant dangereusement au-dessus de nos têtes alors que des bruits sinistre de mur qui se fissure se faisait entendre, la vibration augmentant encore et encore sans jamais vouloir se stopper. Mon corps faisait office de rempart à mon précieux trésor alors que des morceaux de plâtres se décollait du plafond pour s'écraser un peu partout, un immense craquement sinistre et assourdissant emplissant soudain mon champs audio sans que je ne puisse rien faire d'autre que me boucher les oreilles et enfouir ma tête entre mes bras, le visage contre les sacs en espérant que tout s'arrêterais le plus vite possible… Toute notion du temps était superflu, et lorsque je releva la tête, j'en fut presque étonné de sentire l'air doux du vent contre mon visage alors que mes yeux contemplé la grande cour de la prison par un pan de mur immense et maintenant effondré. Mes muscles douloureux me soutenant une fois de plus alors qu'ils étaient a bout de force, je me releva tant mal que mal et me mit directement… a chercher la bagnarde que je ne tarda pas à aider à se relever… Non je suis toujours moi, toujours aussi égoïste et casse-burne mais bordel qu'est-ce qu'elle ai cool cette fille !

- On a notre billet de sortie !

Fermée... Il fallait s'y attendre... Bon dieu de merde, on sortiras jamais d’ici! Le garçon s'énervais contre la porte et donna brusquement un grand coup de pied dedans.

Sur le coup j'ai bien crue que c'était lui qui avait déclencher la secousse mais quand j'ai capter que tout l'immeuble bougeais et se cassais la gueule j'ai compris qu'il se passait un truc... Un tremblement de terre putain... Fallait que ça arrive. Un flash > Le noir total > Un crash d'hélico > Panne d'électricité... et maintenant un tremblement de terre?! WTF?!!!

Je tombais lourdement sur le coté en essayant d'éviter les bouts de plâtre qui se détachaient du plafond.

- Rah puuuuutain !

Lorsque la secousse cessa, je ne savais plus ou j'étais, un long sifflement parcourais ma tête et ma vue était brouillée... Putain, quel merdier. Quelqu'un me soulevais par le bras, je me frottais les yeux. Je fut très vite remis sur pied alors qu'il me parlais...

Le mur du bâtiment qui longeait l'extérieur de la prison s'était effondré... Emportant avec lui une partie des bureau en nous laissais le champ libre vers le pont... Bon une série d'emmerdes entraîne un peu de chance? Je récurerais ma torche et la rallumait avec le briquet que j'avais gardé dans la poche de mon jeans.

Moi et le garçon commencions une descente plutôt abrupte. Le sol n'était pas encore stable et j'u la malchance de m'accrocher a la mauvaise pierre, qui, céda sous mon poid. Ce qui me fit dégringoler jusqu'en bas, mon dos dos rencontrant des putains de cailloux que j'aurais préféré ne pas connaitre.

- Arrrrh...