Changement

15h25 : Saito avait eu le temps d'aller voir qu'une seule autre patiente qui n'était pas réceptive à son traitement, il l'avait laissé en vie pour éviter d'attirer trop de soupçon sur lui. Il revint à la morgue et referma la porte derrière lui. Il alla ouvrir le tiroir renfermant la petite infirmière. Il redécouvrit son visage figé dans un éternel sourire. Il rit devant son oeuvre puis l'osculta. Il enregistra tout ce qu'il disait à propos de son expérience sur une cassette audio :

-La patiente semble très réactive au produit administré. On remarque déjà une perte des cheveux ainsi qu'un blanchissement de la peau. Comme prévu et comme c'est le cas dans la majorité des réactions au venins, le sang s'est afflué vers les organes vitaux pour les protéger. On voit cela très bien grâce à ce blanchiment de peau sur les parties ne contenant aucun organes. Fait étrange : les membres semblent eux aussi rempli de sang, on voit une grande coloration rouge dans ce secteur. Je prélève un échantillon de sang pour des analyses plus poussée. Je reviendrai bientôt ma belle d'ici là reste en vie...

Au moment où Saito voulu refermer de nouveau le tiroir frigoriphique, les lumières de la morgue s'éteignirent. Il fut plongé dans le noir total pendant une ou deux minutes. Pendant ce laps de temps il entendut un énorme bruit. De peur il se réfugia derrière un charriot. La lumière revint et il découvrit l'infirmière debout, hurlant à la mort. Elle avait perdu énormément de cheveux et ses yeux avait changé de formes. Il distinguait assez mal dans l'obscurité ambiante mais même un débile aurai pu dire que cette infirmière mutait. il entendit patientemment dans le noir, observant les effets de son poisons sur la charmante et douce infirmière qui n'était plus maintenant qu'une sorte de monstre humanoïde. Il découvrit enfin avec stupeur une autre forme, comme un long tuyaux dans le noir mais rattachée à cette femme. Lorsque la lumière revint il put revoir la peau blanchatre et rouge de l'infirmière et voir que le tuyau n'était autre qu'une queue qui avait poussée. Sous l'effet de la lumière des néons visiblement trop forte, l'infirmière donna un violent coup de queue dans la porte ce qui la défonça et elle s'enfuit sans laisser de trace.

Saito se releva, incertains des images dans sa tête, serra la seringue contenant le sang de l'infirmière dans sa main tremblante puis se mit à sourire avant d'éclater de rire. C'était clairement la plus belle création de sa vie et il en était fier. Il sortit de la salle, prit différents escaliers pour se retrouver au dernier sous-sol et parcouru un long chemin dans diverses couloirs pour parvenir devant le générateurs de secours. Visiblement il y avait eu une panne d'électricité et ils étaient sur ce générateur. Il s'écria à s'en étrangler de rire :

-La pauvre n'avait pas l'air d'aimer la lumière, aidont la un peu. Puis il arracha l'un des cables de la machine. Cours mon bébé, surtout fais ce qu'il te plaira tu es libre !

Tout aurai pu être parfait si soudainement il n'avait entendu un grondement sourd suivi de très violentes secousses. Un séisme faisait trembler la ville. Il voulu s'enfuir mais au moment où il partit le toit juste devant lui s'effondra. Il esquiva de justesse l'ensevelissement mais, voulant s'enfuir une pierre venue du toit le frappa de plein fouet juste derrière la nuque. Il s'écroula sur le sol tremblant, inanimé dans ce sous-sol.

L'infirmière souffrait énormément. Une douleur lancinante et horrible était présente dans ses joues. Le venin, tel un brasier liquide, lui brulait les veines et les organes. Elle souffrait horriblement et voulait mourir. Elle perdait peu à peu sa conscience d'être humain, sa pensée, son âme. Bientôt elle n'aurai d'humain que la forme.

Son coeur battait très faiblement à cause du froid et elle sentait des envies bestiales commençait à l'animer. Lorsque Saito eut ouvert le tiroir frigorifique, elle ne pouvait plus bouger. Nulle n'aurai su dire si cette inaction était due au froid ou a fait qu'elle avait perdue tout ce qui faisait d'elle un être humain. Peu à peu elle se changeait en quelquechose de grossier, d'horribles, un monstre tout simplement. Lorsque la lumière s'éteind, son instinct de bête sauvage se réveilla. Elle s'étranglée presque en respirant, c'était le bruit qui avait effrayée Saito. Elle se recroquevilla puis se mit debout. Par rapport à la personne qu'elle était avant, cette créature était immense et surtout beaucoup pus effrayante. Elle poussa un énorme cri, ses yeux rouges sang animés par le besoin irrépressible de sang. Tel une créature nictalope, elle commença à se dirigeait vers la porte fermée. Elle s'adaptait très bien au manque de lumière, plus encore cette lumière était parfaite pour elle mais soudainement les allogènes se remirent en route, lui brulant les yeux. La Splite hurla de douleur, lança sa queue en direction de la porte ce qui eu pour effet de la défoncer immédiatement et sans résistance.

Elle sauta en dehors de la pièce et couru à travers les couloirs de l'hopital. Sur le chemin, elle rencontra deux ou trois personnes qu'elle embrocha dans sa course sa s'arrêter à l'aide de son dard. Pour d'autres, elle les avait collée contre un mur et leur avait inoculé un poison qui, pour l'instant, était inconnu même de cette créature. De temps en temps elle donna quelques coups de griffes pour éventrer ou simplement pour marquer son territoire contre un mur. Ce n'était plus l'infirmière d'autrefois, celle-ci était morte et avait laissée sa place à une créature monstrueuse. Bien vite la Splite se retrouva sur le toit, contemplant le paysage d'Angeltropia. Un fauve était laché dans une basse-cour et il comptait bien se remplir la pense. Elle sauta du toit pour retomber bruyament mais sans mal au sol et traverver les rues si sombre de la ville tel un prédateur se terrant dans le noir, traquant son gibier et chassant son futur festin.

Gare à vour car la Splite est officiellement lachée et elle est terriblement énervée.