Un espoir tué dans l'œuf...

Angelica regardait cette femme et son collègue partir. Cela faisait longtemps qu'elle n’avais plus aucun espoir, mais cette visite lui avait vraiment mis du baume sur le cœur, elle sentait que cette femme pourrais faire quelque chose pour elle.
En cet instant elle se sentait bien et elle s'endormit tranquillement.
Elle ne s'attendait pas à ce que le lendemain on toc à sa porte.

Déjà? Elle est efficace cette femme.

Elle ne voulu pas aller trop vite, arrivé en bas des escaliers elle vu l'heure, déjà 14h00, elle avait vraiment bien dormit. Elle contourna le salon où se trouvait sa mère pour atteindre la cuisine et prendre à manger, elle en avait bien besoin vu que sa mère ne la nourrissait pas le soir et rarement d'ailleurs. Mais elle arrivait à se porter bien, à part la défiguration elle allait plutôt bien même. Cachant à sa mère le plus souvent qu'elle mangeait, elle s'arrangeait pour trouver ce dont elle avait besoin.
Pendant ce temps la mère était aller ouvrir la porte et accueilli la femme sur le pas de celle-ci. Elles commencèrent à discuter tranquillement, puis la femme proposa d'emmener sa fille pour des examens en disant que se serait très utile pour elle, bien sur celle-ci voulait juste réussir à la faire sortir sans trop de dommage. La discussion se passait bien, la femme parla du temps.
"Dites-moi, le temps commence à se couvrir, c'est étrange on avait pas prévu ça" "Effectivement répondit la mère, ah il y a des choses qu'on ne contrôle pas. Si vous voulez prendre ma fille n'hésitez pas, depuis que mon mari est mort je n'arrive plus à la supporter, je l’avais reprise pour des questions de principe, mais j'ai beaucoup de mal avec elle" "Bien dans ce cas je récupère ces affaires et nous nous en irons."

Angelica avait écouté avec attention jusqu'à ce moment où elle courra dans sa chambre prendre ses affaires. En deux minutes tout était prêt. Elle était si excitée à l'idée d'avoir une chance d'enfin vivre... plus de survivre mais bien de vivre, comme elle l'avait toujours espéré. Sauf que la conversation avec sa mère avait duré une demie heure...

C'est quoi ça, il faisait moche mais de la à faire nuit...

Elle s’approcha de la fenêtre et regarda, on ne pouvait plus rien distinguer, comme ci le ciel s'était contenter de devenir noir. Elle passa au moins une heure à regarder la fenêtre en se disant qu’elle décrocherait de se spectacle étrange lorsque la femme viendrai la chercher. Elle ne vu pas le temps passer, mais d'un coup toute la ville fut plongée dans le noir.

Mais c'est quoi ce délire franchement, bon j'ai une lampe torche dans mon sac je n'ai qu'à la trouver et je descendrait voir ce qu'il se passe en bas.

Elle mis environ une vingtaine de minute à réussir à la trouver, elle n’avait pas grand chose mais c'était comme si la lampe ne voulait pas être trouvée. Elle fini par descendre, mais elle ne trouva ni sa mère ni la femme, pensa qu'elles seraient dans la maison elle chercha et appela sa mère ou la femme mais aucune réponse, c'était vraiment troublant mais elle continua à chercher s'arrêtant devant la porte qui était fermée, elles ne seraient pas sortit par un temps pareil se disait-elle. Elle pris quelques denrées dans son sac pour le cas ou et continua d'appeler sans crier et de chercher les deux femmes.
Elle ne les trouva pas et finalement 16h00 arriva, elle se trouvait entre le couloir et la cuisine lorsque le séisme eu lieu, elle fut projeté par la violence de celui-ci contre une petite commode. la porte d'entrée céda, elle entendit les craquements des murs qui s'écroulaient. Les poussière du toit des murs vinrent jusqu'à elle mais elle en se fit pas écrasé par la maison, en effet la commode l'avait pour ainsi dire protégée lui faisant comme une niche qui la protégea du choc des autres répliques. A la première elle tomba dans les pommes la lampe à coté d'elle c'était éteinte.

Après un moment dont elle ne connaitra probablement jamais la durée elle se réveilla, tapota autour d'elle, elle sentit les bouts de murs et de toit ne sachant bien évidement pas faire la différence entre l'un et l'autre, continuant de tapoter elle trouva sa lampe sur le sol à ces cotés, essaya de la remettre en marche l'ouvrir et remis bien les piles qui sous le choc étaient sortit, la lampe remarchait.
Elle l'alluma et chercha une issue, glissant sur le sol toujours avec son sac dans le dos, poussa quelques parties de sa maison et réussit à revenir à l'air libre.
Lampe à la main elle balaya autour d'elle, un téléphone portable était allumé, elle dirigea donc la lumière vers cet endroit et se rapprocha. Une main abîmé se montra, et après avoir soulevé des débris, le reste du corps apparu. C'était l'assistante sociale, et son téléphone était sur appel, mais l'écran étant cassé elle ne pouvait en déterminer la durée, la batterie était pas mal vidé mais il restait une barre de charge sur cinq. Ne se laissant pas abattre, elle eu quand même une larme qui coula le long de sa joue.
Elle récupéra le téléphone et se mettant accroupie le porta à son oreille. Pas de bruit sur la ligne, elle dis quand même:

"-Je suis désolée, mais votre contact n'est plus en vie..." puis elle raccrocha.

Elle redisposa le téléphone puis aperçue un calepin genre agenda. Dessus était noté tout ce qui était prévue pour sa réinsertion, c'était "unique", avec tout ça rien n'aurait laisser voir se qu'elle avait subit, c'était "magique". Elle se sentit décoller mais la réalité la ramena vite sur terre, jamais elle ne bénéficierai de ce programme. Elle n'aurait jamais ses "ailes" pour faire sa vie.

Elle continua de regarder autour d'elle et vie sa mère gisant sur le sol, puis continuant d'avancer chercha le plus loin possible un endroit ou un être qui aurait l'air plus propice que des décombres. La route était fissurée, des lambeaux de murs avaient volés. Ne s'approchant pas trop des maisons elle s'attendait néanmoins à entendre un étouffement un bruit qui indiquerait la présence d'un survivant... mais rien, alors elle continua.
Elle fini bien par entendre un bruit, elle reconnue la rue grâce à une borne électrique attenant à un relai, une petite maison permettant au ingénieur de vérifier tout le secteur. Malgré le séisme et la coupure de courant c'est deux choses semblaient intact. Le bruit qu'elle avait entendu se précisa, mais venait cet fois de derrière elle, tournant vivement sur elle-même elle chercha ce qui l'avait produit... mais rien. Puis elle sentit l'atmosphère autour d’elle changer, un bruit d'insecte étouffé, elle tourna avec sa lampe mais ne voyait rien, quand soudain elle sentit une présence à tout juste quelques centimètres elle couru jusqu’à la petite maison ouvrir la porte et s'enferma en la tenant fortement avec ces bras. Elle eu raison parce que quelque chose frappait contre cette petite bâtisse qui en tremblait, des coups violents et fort était asséné de manière rapide. Le bruit provoqué n'était pas métallique. Elle ne savait pas du tout ce que c'était mais ce n'était pas gentil. Elle avait éteint sa lampe tout pile avant que la porte ne se referme sur elle, c'était très petit et il n'y avait de al place que pour elle.

Après toute ses émotions elle décida de rester un peu ici, rallumant sa lampe elle bloqua la porte avec le loquet et pris des câbles sans risquer grand chose vu qu'il n'y avait plsu de courant pour améliorer la fermeture de la porte et se blottissant elle se pris quelques instant de repos.

Angelica entendit le bruit de la voiture, un choc, un bruit de gelée, elle se demandait vraiment ce qu'il pouvais bien se passer ici. Mais une chose était sur elle n'était pas la seule à avoir survécu. Ne voulant pas sortir et ce faire déchirer pour rien elle était néanmoins prête à enlever les câbles et à ouvrir la porte de sa cachette, dans laquelle elle n'avait eu que quelques minutes de répits vu que la personne en voiture était arrivée presque aussitôt.
Elle attendit, des coups de feu retentir... elle attendit encore et apparemment l'homme qui était là avait vu la lumière de sa lampe.

J'ai bien fait de en pas l'éteindre.


Dés que l'homme commença à parler elle s'affaira pour ouvrir la porte et elle lui répondit.

"-Je suis l'inspecteur Alan Hakeshi, écoutez vous n'êtes pas en sécurité ici. Si vous m'entendez, si quelqu'un est là ; Sortez et suivez moi je vous aiderait mais pour ça il faut que vous me fassiez confiance."

-Oui il y a bien quelqu'un ici attendez j'ouvre, elle ouvrit la porte. Voilà, elle pensa à rebaisser sa capuche mais éclaira l'inspecteur pour voir son visage, désolée pour la lumière dans les yeux. Je suis contente de vous voir, il n'y a plus grand monde dans ces rues mais des choses étranges se baladent, j'ai des piles de rechange pour ma lampe ce qu'il me fait de quoi tenir au moins 20h s'il le faut, mais si l'on peut trouver autre chose pour s'éclairer, remettre des conteurs en route ou autre ça serrait surement profitable pour notre survie. Celui-ci est à HS les disjoncteurs on tout fait bruler.

Malgré la situation elle était très posée, sa réaction aurait d'ailleurs encore impressionné l'assistance sociale malheureusement morte.
Elle se tenait bien droite prête à partir en courant ou a esquiver ce qui se jetterais sur elle. Elle regarda d'ailleurs autour pour voir à quoi pouvait ressembler les créatures, mais à part une flaque elle ne pu pas déterminer les caractéristiques de cette créature. Laissant tomber le fait d'en apprendre d'avantage elle resta sur ces gardes et attendit les ordres d'Alan.

Elle fit un signe de tête pour montrer son accord et lui donna la main, elle avait baissé sa lampe mais s'inquiétait maintenant pour la blessure qu'il avait sur la tête.

-Non je n'ai pas peur des insectes et sinon vous n'en savez pas plus? dit-elle a voix très basse.

Elle avait compris qu'il leur faudrait être prudent, bien qu'elle se disait que les espèces d'insectes faisaient bien plus peur qu'elle elle ne voulait pas indisposer l'inspecteur.
Elle mania la lampe pour rendre leur progression plus facile et aussi pour surveiller la zone.

Avant d'aller à la cuisine elle souri et lui répondit.

- C'est de l'ironie.

Puis elle partit et revint, il accueilli favorablement son aide et lui parla.

Il lui avait demandé son nom mais aussi ce qu'elle cachait. Sur le coup elle baissa la tête puis il trouva son document, elle releva la tête et attendit quelques secondes avant de répondre.

- En fait pour tout vous dire, je m'appelle Angelica et je cache mon visage parce que j'ai subit des mauvais traitement de la part de ma défunte mère, je sais que ça fait peur aux gens alors je ne me montre pas.

Elle le dit tout simplement, pas que c'était facile pour elle de l'admettre et de vivre avec, mais parce qu'il n'y avait pas d'autre manière plus simple de le dire. Le temps le serait peut-être compté alors il valait mieux agir le plus rapidement possible.

Le regardant se diriger vers la salle de bain elle l'éclaira pour qu'il se voit mieux, il était pas mal blessé. Elle vu l'armoire à pharmacie sur le sol et pris ce qu'elle pouvait.

- Laissez moi faire je vais vous arranger ça. Tenez la lampe, voilà alors voyons ça. C'est pas très joli à voir, mais si vous voulez je vous montrerait les miennes après comme ça vous serrez pas le seul. Bon alors j'ai des pansements qui devrait pouvoir resserrer cette blessure, les autres ont l'air moins moches.

Elle s’exécuta aussitôt dans cette tâche, un peu d'alcool sur un vieux bout de coton, nettoyage des plaies, pose des pansement et se fut fini. Elle le fit rapidement et bien comme si elle avait fait ça toute sa vie.

HRP:

Spoiler:

Elle ne rougissait pas de le lui avoir dit. Après tout elle était comme ça et n'y pouvait plus rien maintenant que ça porte de sortit venait de périr. Pendant quelques secondes elle y repensa. Elle savait que ce n'était pas la seule et qu'un bon nombre d'autres personnes avaient du mourir en cette étrange journée qui c'était assombrit et avait enlevé toute lumière de ce monde. Sauf ça lampe torche pour l'instant qu'elle affectionnait particulièrement depuis qu’elle savait ce qui rodait autour d'elle.

-Je suis désolé Angelica. Mais sache que je suis inspecteur de police et que des horreurs j'en ai vu et bien que généralement on me dit que je pense surtout à l'apparence des gens il n'y a pas que ça qui compte. Des cicatrices ne cachent pas la beauté de quelqu'un. Tu ne risque pas de me faire peur.


C'était très gentil de sa part de lui dire ça, même s'il elle n'en avais pas besoin. Elle apprécia son sourire et le lui rendit mais elle avait toujours sa capuche sur la tête.

Ne t'inquiète pas je vais bien. J'aurais été mieux sans c'est sur.

Elle ne prononça pas cette réponse mais s'il l'on avait pu voir son visage, on aurait remarqué une lueur de tristesse passer dans ses yeux.
Lorsqu'elle le soigna il se laissa faire et ne s'en plaignit pas, cela rendant la tâche plus facile. Il voulu ensuite lancer la conversation pour améliorer les liens entre survivants victime d'une catastrophe qui n'étaient pas encore fini.

-Tu étudie pour devenir médecin ou infirmière Angelica ? On dirai que tu t'y connais pour soigner les gens...

Quand il commença elle pensa déjà à sa réponse comme quoi elle avait du soigner pas mal de ses blessures et de celles d'autres personne lorsqu’elle était à la rue. Ça expliquait relativement bien qu'elle n'hésitait pas, elle l'avait fait un bon nombre de fois déjà.

Mais il fut couper dans son élan par un bruit qu'elle entendu très bien aussi, se retournant elle éclaira le lieu d'où il venait par réflexe mais bien sur il n'y avait encore rien à voir. Elle se rapprocha d'Alan et le pris par le bras dans un mouvement de recul voulant s'éloigner du bruit, puis elle essaye de se rappeler où était les sortit: fenêtres, portes. Bref tout ce qui pourrait les aider à fuir. Jusqu'à maintenant elle s'était sentit en sécurité mais là elle ne s'y trouvait plus du tout. Ne laissant pas place à la panique elle s’approcha rapidement de l'oreille de l'inspecteur et lui glissa très très bas mais suffisamment pour qu'il entende.

- Il faut partir... si elle voit dans le noir la créature est plus avantagée que nous.

Elle faisait attention de ne pas se dire que c'était un simple loup, un simple insecte, non parce qu’apparemment ce ne serait plus le cas pendant un bon moment. Des créatures étranges étaient apparues pendant cet évènement. Son cerveau carburait à tout allure, se disant que le séisme avait pu libérer d'étranges forme de vie prisonnière sous terre en ouvrant une brèche ou alors qu'un monstre puissant avait provoqué celui-ci pour éliminer le gros des forces humaine avant de lancer son armée, ou tout juste une véritable malchance pour eux sans raison particulière de se faire tuer pas des débris, des chutes ou pour les survivants par des monstres.

Pourraient-ils seulement trouver un lieu pour se protéger...

Aucun effet... Cette informations fit douter la jeune fille, mais il n'y avait pas le temps pour y réfléchir. Courant pour sauver leur vie elle faisait attention d'éclairer ce qui se trouvait devant eux pour éviter d'autre mauvaise surprise. Arrivé au deuxième étage un autre des ses monstres attendait. S'ils voulait survivre ce n'était pour l'instant pas gagné. Elle réfléchissait à cent à l'heure pour trouver une solution, se remémorant l'action. La bête c'était pris un bon nombre de balles dans la panse avant de se jeter sur Alan... et lorsqu'elle l'avait fait elle s'était pris le mur.

Si nous nous mettons devant une ouverture et que le monstre saute, alors il s'écrasera par terre.

C'était une idée comme une autre, mais du coup plutôt que de descendre ils devraient monter et ce n'était pas sans risque de toute façon et le seul couloir disponible devrait être surveillé par le premier loup qui les avait attaqué. Puis elle continua de réfléchir. Si leurs attaques se résume à bondir sur leur proie alors trouver un moyen qu'il s'empale après leur saut était aussi une bonne idée. Après tout les balles l'avaient traversé même si cela ne l'avait pas tué.

Elle se souvint qu'avant d'entrer dans l'immeuble elle avait passé sa lampe sur la bâtisse pour se faire une idée des dégâts et tout un coté de l'immeuble avait été éventré laissant apparaître... poutre et résidu de mur, mais des poutres cassées laissant des extrémités pointu. C'était ça sa meilleur solution pour l'instant elle n’avais pas le temps matériel d'en trouver un autre. Mais malheureusement pour eux, il fallait passer derrière l'animal pour pouvoir effectuer ce plan et ils ne pouvaient pas se séparer, elle avait la lampe et ils en avaient tout les deux besoin.

Alors ce qu'elle fit paru fou. Elle s'approcha toujours en tenant la main d'Alan de la bête pour se placer à peu près au même niveau que c'était retrouvé Alan et l'autre monstre. Puis elle attendit devant lui avec la lampe braquée sur ses pattes. Cette action ne pris que quelques secondes pas suffisamment pour qu'une personnes extérieur y fasse attention, mais l’adrénaline présente dans le sang accélère la perception alors Alan devait bien s'être demandé ce qu'elle faisait. Mais quoi qu'il se soit posé comme question il n’eut pas le temps de réagir. L'a bête bondit vers eux, vers elle en particulier car elle se trouvait un peu plus en avant. Suivant l'exemple de son camarade elle se baissa juste à temps lâchant une micro seconde la main d'Alan pour réussir son geste avant de la lui reprendre dans un mouvement et de se mettre a courir vers le lieu de son plan.

Le monstre dupé s'écrasa au premier abord sur le sol du couloir, mais fou de rage il se retourna et les poursuivit.
Ils étaient là, devant lui si vulnérable. Faisant quelques pas sur le côté il se mis fasse à eux et se prépara à bondir, soif de sang il ne pensais à rien d'autre qu'a se jeter sur eux pour les déchiqueter. C'est ce qu'il fit.

Un peu avant...
Mais là, Angelica dit avant de s'arrêter devant ce qui était à première vu un cul de sac.

- Ecoute j'ai une idée, elle éclaira les poutre un peu plus bas, si on s'arrange pour que le monstre bondisse sur nous et tombe derrière nous alors il va s'empaler sur ces poutres.

Puis se retournant elle éclaira l'autre côté du couloir d'où arriverait la bête.

Son plan pouvait rater bien sur mais même si le loup ne se tuait pas au moins il se retrouverait plus bas qu'eux leur laissant la possibilité d'essayer de partir de cet endroit. Juste avant que la bête n'arrive elle se mit à douter et paniquer comme si elle n'était plus maîtresse de son corps mais sentant la main chaude d'Alan elle se remit très vite de ses émotions juste a temps pour apercevoir le monstre à travers le rayon de sa lampe torche. Il restait deux bon mètres derrière eux avant de tomber, elle recula un peu pour ne se trouver plus qu'a un mètre. Puis elle lâcha la main d'Alan pour le rendre libre de ses mouvements et se décala de quelques pas sur le côté. Alan était mieux placé pour une attaque et observant la bête elle n'avait pas l'air très subtile et encore moins intelligente, son plan allait marcher, il devait marcher.

Le monstre sauta...

C'était elle que le monstre avait choisit elle allait se préparer mais Alan la poussa ce qui l'a fit se retrouver accroupi un peu plus loin, il la poussa si fort qu'elle toucha le mur avec sa main pour se retenir.

Oh non il s'est fait emmener avec la bête.

Se relevant le plus vite possible elle se tourna pour éclairer la scène, la bête avait emporter son ami, elle couru jusqu'au bord en faisant attention de ne pas tomber pour voir s'il allait bien sans penser qu'il aurait pu être transpercer de part en part par les poutres. Quel ne fut pas son soulagement de voir qu'il allait bien, enfin disons qu'il n'était pas mort et en plus le loup lui ne les gênerait plus. Il s'était rattrapé au bord du trou, alors elle éteignit sa lampe et la rangea dans la poche de son sweat avant de l'attraper pour l'aider à remonter. Il était assez lourd mais elle avait connu plus lourd déjà. Alors elle réussit à le remonter puis récupérant quelques secondes elle se remit debout et ralluma sa lampe regardant maintenant vers la partie du couloir non écroulée.

- Bon tu crois qu'on peut quitter cet endroit maintenant? Au fait... je suis désolée pour la prochaine fois je trouverais un meilleur plan, du moins pas aussi risqué. Quand au concierge je ne crois pas qu'il soit très réceptif à une telle remarque... ce genre de fenêtre c'est très art déco.

Elle le dis aussi sur le ton de l'humour, après tout ils étaient encore en vie et ça permettait de relativiser tout en restant concentré sur ce qui était vraiment important, leur survie. Ils leur fallait continuer rester ici était trop risqué même si son plan avait marché une fois.
Alors elle avança prudemment dans le couloir, elle avait repris la main d'Alan plus rassurant comme ça ils éviteraient de se perdre. Elle éclairait maintenant les escaliers pour descendre. Ils les descendirent il n'y avait personne. Ils purent même sortir du bâtiment, elle en fut presque soulagée bien qu'elle savait que ce en serait peut être que de courte durée.

- Et si on piquait un petit sprint vers un endroit sur?

Pas qu'elle ce doutait que l'autre reviendrais mais un peu quand même. Surtout que là ils étaient à découvert.

- Je suis d'accord, faisons ça.

Ils reprirent donc leur course vers le casino pour se rapprocher des ports. Ils verraient bien ensuite vers lequel ils iraient en premier.
En passant dans les rues beaucoup de choses avaient été touchée par le séisme. Mais parfois bien moins que là où elle vivait. A son avis peut de personnes vivant dans son quartier avait échappé à ce cataclysme. C'était vraiment dommage. Sur le trajet elle eu le temps de penser à l'assistante sociale, une bonté infini était dans ses yeux, Angelica savait qu'elle était vraiment prête à l'aider et elle repensa au carnet qu'elle avait ramassé sur son corps. Quand elle en aurait le temps il faudrait qu'elle pense à le regarder.

A force de courir même si cela était pour leur vie ils finirent parce se fatiguer un peu et marchèrent. Il étaient arrivé en vue du casino et ne s'attendait surement pas à ce qui allait se passer.