Une rencontre inatendu

[HRP: Je peux continuer le poste pour faire la suite de l'histoire, j'ai une idée si toi tu n'en as pas. Mais bon si j'écris trop tu joue plus après^^]

Le casino, Alan y avait mis les pieds une ou deux fois pour des affaires bizarres mais jamais hors de son travail. Il n'aimait pas laisser quelquechose au hasard comme la fortune par exemple. Le batiment était immense mais ce qui attira l'attention de Angelica fut de la lumière au premier étage. Alan était heureux de penser qu'il pourrait y avoir d'autres survivants en plus d'eux. Plus ils seraient nombreaux et plus ils arriveraient à lutter contre les monstres et à s'en sortir.

- En étudiant la partie architecture des bâtiments historique, un de mes profs m'a parlé de cet endroit, les personnes à l'intérieur ont du trouver le générateur de secours. Il y a plusieurs galeries sous le bâtiment et une salle au centre pour les générateurs. Je me demande si....

Alan la regarda perdu dans ses pensée avant de rajouter

-Mais tu fais des études de génie civil ou de médecine finalement ? T'a que des qualités toi.

Il était content de faire équipe avec une jeune femme aussi polyvalante dans les différents domaines. Il souriait et supposait qu'elle aussi sous la capuche qui lui couvrait le visage. Cependant leur joie fut de courtes durée car des bruits d'insectes se firent entendre et rapidement Angelica braqua son faisceau de lumière sur l'une d'elle qui, une fois en pleine lumière, recula légèrement. Ce détails sauta aux yeux d'Alan qui recula en tenant toujours Angelica par la main. Il braqua son arme sur la créature en pleine lumière mais d'autres la rejoignit très rapidement, encerclant les deux infortunés. Alan regarda autour de lui et vit que seul l'entrée du casino était jouable comme issue car chaque chemin était bloquée par au moins une mante. Il braquait son arme tour à tour sur chacune des mantes, restant bien concentré mais sentant tout espoir le quitter. Il serra de plus en plus fort la main d'Angelica et se préparait à être dévoré vivant.
Les créatures se rapprochaient de plus en plus mais juste avant qu'elles ne soient assez près d'Alan et Angelica, un craquement se fit attendre suivi d'un bruit rappelant celui d'un gaz s'échappant. Il vit atterir à côté de lui une torche incandescente suivit de 2 autres. La lumière qu'elles produisaient repoussaient visiblement les insectes qui, dans un crissement à l'unison, commencèrent se reculer. Une voix interpella Alan et Angelica à partir de la fenètre du premier étage :

-Rentrez à l'intérieur et mettez-vous à l'abri, dépéchez-vous !

Alan ne répondit pas à cette voix et emporta Angelica dans sa course. Il franchi le hall et referma les lourdes portes d'entrées du casino. Une fois cela fait, il se retourna et constata qu'un jeune homme les attendait, portant dans les mains deux autres torces incandescentes. Il leur fit un geste, invitant Alan et Angelica à le suivre jusqu'au premier étage.

Lorsqu'ils furent montés au premier étage ils découvrirent d'autre personne, tel des tireurs embusqués, qui observaient la rue. C'était certainement eux qui avaient vu l'attaque qui avait faillit leur couter la vie.

Angelica et son ami discutèrent calmement de la situation. Au départ Alan les écouta puis se dirigea vers l'un de tireur. Il s'approcha de lui et entama la discution :

-Dis moi, les torches incandescentes qui décorent vos ceintures, vous les avez trouvez où ? J'ai pas souvenir qu'il y a un boutique qui en vend dans le coin. Le seul endroit que je voit c'est le commissariat d'où je revient.

Le jeune homme se tourna vers Alan, le jaugea du regard avant de se justifier :

-C'est l'autre inspecteur qui nous les a donnés. Il venait d'Eternia et à dit s'appeler l'inspecteur Morgan. On l'a rencontré sur la route en venant et il a dit vouloir chercher d'autres survivants, le plus possible avant de partir de cet enfer. Il se dirigeait vers la tour. Vous savez inspecteur, dans ce monde de fou bizarrement c'est là qu'on se rend compte de la nature des gens. Il y a les sauveur, les égoistes, les fuyards... Où nous situons nous ?

-Pour ma part je vais chercher Bruce. Il a raison il y a forcément d'autres survivants par ici. Vous, vous feriez mieux de profiter de vos torches pour vous rendre au port et vous échapper. Les fuyards ne sont pas forcément de la même nature que les égoistes, c'est juste une question de point de vue.

Il se détourna en voyant Angelica se mettre sur une chaise, se tenant la tête. Il s'avança et elle lui proposa un biscuit. Il refusa d'un geste de la main puis s'agenouilla devant sa partenaire. Il s'inquiètait de son état de santé. Elle avait l'air simplement un peu fatigué et visiblement elle avait un peu faim. Après avoir bien réfléchie, il prit la parole :

-Ca ira ? Aucune de ces créatures ne t'a mordu au moins ? Ecoute je vais aller à la recherche de l'autre inspecteur. Seul il n'a aucune chance de revenir vivant et... quelquechose me pousse à rester en ville. Je dois savoir ce qui se passe. Mais je peux pas te forcer à partir ni à m'accompagner. C'est ta décision mais sache que tu es près du but si tu veux t'enfuir avec eux. Fais le bon choix, réfléchis y moi j'attend ta réponse sur le toit.

Alan se releva et partit dans le couloir en direction du toit sous les yeux des autres survivants. Il voulait vérifier son itinéraire et voir si la voie était libre.

Lorsqu'il avait commençait à avancer Angelica émit une hypothèse qui l'intéressa au point qu'il s'arrête une seconde afin de réfléchr et l'écouter :

- Et si c'était pire ailleurs. Si Eternia n'était pas la seule ville à avoir été touchée?

Alan se retourna, la regarda puis réfléchit avant de se dire à lui-même :-J'ai aucune envie de rester là à cause d'une hypothèse. Il n'y a qu'une fassons de vérifier c'est d'aller voir par nous-même...

Il se retourna de nouveau puis de dirigea vers les escaliers menant au toit. Ce qu'avait dit Angelica le dérangeait. Il savait pertinemment qu'elle n'avait pas tord de se dire ça. Devant cette situation n'importe qui se serai dit la même chose. Il déboucha devant une porte de secours. Son intuition lui dit que c'était la direction du toit alors il clancha la porte puis se retrouva de nouveau à l'air libre. Le toit était arpenté par une seule personne faisant des rondes et guettant par moment la ville à l'aide de jumelles nocturnes. Il avait aussi en main un fusils de chasse.

Alan regarda au loin en direction de l'horizon et distingua vaguement Freak-Island. Mais ce qui le choqua c'est que les générateurs de secours de Freak-Island n'était pas allumés et que forcément dans ce cas les cellules automatique seraient ouvertes. Il s'approcha de l'homme puis lui adressa la parole :

-File moi tes lunettes ! Dépèche toi, c'est une question de vie ou de mort !

Le jeune homme s'exécuta aussitôt par peur des représailles de Alan. Il lui donna les lunettes que Alan porta à ses yeux. Il ne vit aucune lumière à la prison et pire encore au bout de quelques secondes une forme se dessina dans l'obscurité sur le pont devant la prison. Son rythme cardiaque augmenta à cause de la peur de se retrouver face à cette chose qu'il avait distingué pendant quelques secondes. Mais sa peur fut mis en suspend par l'arrivée sur le toit d'Angelica et son ami.

-Alan je viens avec toi et il faudra que nous discutions. Je ne suis vraiment pas convaincu que nous puissions partir d'ici. Pour l'instant en tout cas.

-D'accord ma grande prépare toi et on pare dans 5 minutes. Je vais essayer de nous trouver une voiture. On va aller vers la Jehova-Tower et on avisera là-bas. En plus d'après ce que je sais il y a une antenne de communication sur la tour on pourra peut être s'en servir pour joindre la côte.

- D'accord.

Elle aurait aimé plus de temps mais elle n'en avait pas.

- Il vient avec nous. J'ai repéré un pick-up qui n'avait pas l'air abîmé.

Elle se redirigea directement vers Charles qui compris aussitôt ce qu’elle voulait.

- Ok, je vais leur dire et je te ramène les clefs du pick-up.

D'un signe de tête elle le remercia puis elle mis son sac devant elle et vérifia ce qu'elle avait dedans. Sa lampe qui avait été rangée repris place dans sa main pour être vérifiée puis elle referma son sac et avant de redescendre demanda à Alan pourquoi ils allaient repartir si vite et d'où il tenait les jumelles.

- Bon je suis prête mais pourquoi repartons nous si vite et c'est nouveau ça, les lunettes.

Après avoir posé la question elle réalisa que le fait qu'on lui ai prêté était pas une mauvaise idée. Mais trop tard elle avait posé sa question.
Angelica avait confiance en Alan, aussi en Charles. Il faudrait qu'elle soit prudente tout de même mais était prête à risquer sa vie pour eux. Cependant elle se demandait si son secret allait faire du tord à quelqu'un et avait un rapport quelconque avec les évènements.

Il faudra que j'en parle à Alan... Je ne vais pas le faire maintenant mais j'espère juste que s'il le faut je ne le ferais pas trop tard.

-Pas de problème, on le prend avec. En plus plus on est de fou plus on rit. Un pick-up, ça va pas très vite mais bon on va faire avec.

Angelica rejoignit son ami et Alan profita de se moment pour se retourner de nouveau vers la prison. Il ne voyait plus rien dans l'obscurité. Il aurai vraiment voulu savoir ce qu'était cette chose qu'il avait vu. Finalement il se retourna de nouveau vers ses deux coéquipiers. Angelica fouillait dans son sac puis prévenu Alan qu'elle était prête mais posa quelques questions.

-En fait l'inspecteur qui leur a fourni leur attirails est l'un de mes amis, étant donné que je n'en ai pas beaucoup je pars à sa recherche avant qu'il tombe sur plus fort que lui. En plus si on peu joindre les secours on doit se dépêcher tant que la tour ne s'est pas écroulée. Le séisme était tellement puissant que j'ai bien peur que l'armature ait été touché. Et pour les jumelles je pense que c'est une bonne idée de leur prendre, il nous servirons plus à nous qu'à eux puisqu'on va bouger mais c'est pas moi qui vais me charger des lunettes mais c'est toi. Tu peux aussi me garder ça ? c'est très important.

Il lui tendit le dossier qu'il tenait depuis qu'ils avaient fait un tour à l'appartement pour qu'Angelica le mette dans son sac. Il devait avoir les mains libre car à la prochaine attaque de monstre il n'y aurai personne pour les secourir encore...

Angelica pris le document et le rangea soigneusement dans son sac. Elle voyait qu'il comptait pour son ami.

Ils redescendirent ensuite pour partir à la cherche de l'autre inspecteur, un ami d'Alan. Passant d'abord voir ceux qui resteraient, parce qu'ils avaient finalement bien décidé de rester pour servir de base de rapatriement.

Charles n'était déjà plus dans la pièce quand les deux amis y pénétrèrent.

En train de chopper le pick-up probablement.

Après avoir vu rapidement tout leur attirail et remarqua que la relève du garde se préparait, prenant une paire de jumèles pour remplacer celle qu'Alan avait prise.

Angelica commença à descendre mais fit attention à ce qu'Alan la suive, et puis elle s'approcha des barricades qui n'avaient pas bougées depuis leur arrivée. Une petite porte blindée était sur leur droite, caché derrière le comptoir, apparemment c'est de là que Charles était sortit. Ils empruntèrent le même chemin pour sortir.
Un bruit sourd inquiéta Angelica craignant que son ami ne se fasse tuer par sa faute pour ... un pick-up.
En le voyant arriver tout fringuant elle se rendit compte qu'elle s'était bien trop inquiétée. Elle rougit, bien qu'invisible cachée sous sa capuche.
Lui lança les clefs il dit.

- Voilà votre commande m'dame.

- Merci

Angelica releva qu'il avait deux armes sur lui, fusil et un 9 mm.

Une fois son document rangé Alan se sentai déjà plus libre de ses mouvements. Le dossier n'était pas spécialement gros mais il prenait un peu de place et tirer à une main n'était pas une discipline dans laquelle il excellait. Il redescendirent tout en bas du casino afin d'emprunter le pick-up vu auparavant. Lorsqu'ils arrivèrent tout en bas il entendirent un bruit sourd mais Charles réapparu assez rapidement avec les clés. Alan était interloqué par le provenance de se bruit mais n'y préta pas trop d'attention. Il nota plutôt l'armement de Charles qui était assez... encombrant. Quelqu'un qui l'aurai vu ainsi aurai pu se dire qu'il partait à la guerre. Après réflexion ils allaient retourner sur le champ de bataille effectivement. Tout comme à la guerre le terrain était détruit, tout comme à la guerre la peur tiraillait les survivant : La peur de mourrir, et tout comme à la guerre en face d'eux se tenait leurs opposants. Les réflexions d'Alan le démoralisait un peu plus à chaque seconde mais il décida d'essayer de reprendre un peu d'espoir en se disant qu'il sortirai de cet enfer avec le plus de monde possible et qu'il révèlerai des choses qu'on ignore sur cette ville.

Il finit par revenir à la sitation presente en observa le ourd fusils que tenait Charles dans ses bras. Alan passa une main sur son menton, réfléchissant au trajet qu'ils allaient prendre puis s'adressa à Charles :

"-T'es sur que t'arrivera à te servir de ça bonhomme ?

-Nous verrons bien cela inspecteur. Nous observerons mes capacités en temps voulu."

L'impertinence de Charles fit se dessiner sur le visage d'Alan un large sourire narquois. Lui, un des inspecteurs les plus réputés de la ville, ne semblait plus impressionné personne depuis que le séisme avait tout ravagé. Il fallait dire aussi qu'il n'avait pas assuré avec les criminels évadés et en plus il avait perdu son arme fétiche.

Il traversèrent les couloirs pour arriver finalement devant un pick-up situé sur un trottoir. Alan alla s'installer au volant. Il demanda les clefs à Angelica puis les tourna dans le contacteur. Le pick-up émis beaucoup de bruit avant d'enfin démarrer. Rouler une camionette n'était pas ce quil préférait mais il ferait avec. Il enleva le frein à main, passa une vitesse et démarra en trombe. Il s'engagea dans une allée obscure ne s'orientant que grâce à la lumière de ses phares. Lorsqu'il sentit qu'il pouvait rouler qu'à une main il prit les jumelles et les passa autour du coup d'Angelica, ou plutot devrait on dire autour de sa capuche. Il sortit son 9mm et le posa sur ses jambes et lui dit d'un air grave en parlant assez fort pour couvrir le bruit du moteur :

-Tu deviens l'observatrice de notre groupe Angelica. Dis moi tu sais te servir d'une arme à feu comme celle-ci ? S'il arrivait quelquechose à moi et/ou à Charles que fera tu face aux monstres qui auront eu la peau d'un homme armé et entrainé et d'un étudiant armé ?

Alan ne voulait pas lui faire peur mais il savait que c'était pour son bien qu'il devait la bousculer. bien qu'il ne la connaissais pas depuis longtemps il commençait à s'attacher à elle. Elle lui faisait étrangement penser à Marina. Repensant à Marina, des questions lui vinrent à l'esprit : Où est-elle et comment va t'elle ?

Alan écouta attentivement les réponses d'Angelica et ses réactions. Elle avait pris l'arme en main et l'avait observé avant de lui répondre. Il n'était pas sorcier de comprendre le mécanisme de l'arme, enfin c'est ce que pensait Alan. Charles était silencieux à l'arrière de Pick-up. Depuis qu'ils avaient démarrés il regardait son arme, comptait ses balles et de temps en temps scrutait l'obscurité ambiante. Alan pensa : "Cette mission de sauvetage va pas être de la tarte ! Il y a plus qu'à prier qu'on reste vivant.

Alan regardait attentivement devant lui. Il ne voyait pas grand chose. Ses yeux traversaient difficilement l'ombre s'étendant à cinq mètres devant lui. Il avait juste à continuer tout droit et d'ici moins d'une demi-heures ils seraient enfin arrivés à la tour. Mais c'était sans compter sur ce qu'ils virent. Devant eux la route était bloqué par diverses voitures et débris sur la route. Ils n'avaient plus qu'à poursuivre à pied ou bien faire demi-tour et trouver un autre chemin. La deuxième option lui semblait un peu moins dangereuse. Il recula, fit demi-tour puis reprit la route précédemment empruntée. Il était encore plus concentré qu'avant dans l'espoir de trouver un route ou tourner afin de trouver un autre chemin jusqu'à la tour.

Alan aperçu enfin une petite route dans laquelle il pouvait tourner. Il commença à accelérer encore plus. Il pensait que chaque minutes étaient précieuse. Dans cette route il y avait tout juste assez de place pour y mettre deux voitures côtes à côtes. Alan commençait à se fatiguer d'être autant sur les nerfs depuis ce matin. Il bailla puis frotta ses paupières qui commençaient à devenir lourdes. Il aurai tout donné afin de sortir de cet enfer et pouvoir se reposer mais son rêve ne fut pas exaucé.

Soudainement une forme se dessina dans l'obscurité devant lui. Lorsqu'elle arriva dans la lumière des phares Alan vu que la silhouette était celle d'une femme au beau milieu de la route juste sur leur chemin. Plus par réflexe que par volonté Alan tourna à fond le volant, faisant une violente embardée qui fit déraper le camion juste à côté de la femme dans un crissement de pneu assourdissant. Le Pick-up se retourna dans un demi-tour non contrôlé. Alan s'écria :

-Ca va tout le monde ? Rien de cassé ?

Une fois qu'on lui répondit Alan reprit la parole

-Je suppose que vous avez vu cette femme. Je vais allez voir comment elle va, on peut pas la laisser comme ça au beau milieu de la rue. Charles prend le volant au cas où il faudrait aller vite quand je reviendrai.

Après avoir donné ses directives, Alan ouvrit la portière et se dirigea vers la femme. Celle-ci titubait vers le camion dans une démarche assez... déconcertante. Alan l'observa en s'avançant et remarqua que du sang coulait d'une plaie dans son cuir chevelu et un trou dans son épaule faisait se répandre son sang sur tout son bras droit. Elle ne semblait pas grievemment blessée pourtant sa démarche indiquée une blessure plus sérieuse. Une fois à sa hauteur, juste devant les phares du pick-up Alan essaya de l'aider à se tenir debout en lui disant :

-Ca va aller ne vous en faites pas, on va vous sortir de là vous n'avez pas l'air d'être sérieusement blessée.

La tête baissée de la femme se releva doucement, montrant des yeux inexpressifs. La femme ne répondit pas mais commença à attraper Alan et approcher sa bouche de sa gorge. Alan essaya de reculer mais celle-ci avançait en le tenant, le bloquant sur le capot. Par peur Alan chercha son arme et se souvint de sa discution avec Angelica, de l'arme qu'il lui avait donné et que par conséquent il n'avait plus. Il saisit la femme par la tête et l'écarta de toutes ses forces de sa gorge en hurlant :

-Lache moi espèce de folle !

Alan avait sérieusement peur et cette position sur le capot, à moitié tordu en deux le faisait souffrir. Il la retenait de toutes ses forces mais ne savait pas s'il pourrait continuer longtemps. De plus des râles attiraient son attention dans l'obscurité de la route qu'ils avaient franchi auparavant. Ils avaient été tranquille quelques minutes avec le pick-up mais il sentait que ça n'allait pas durer.

Spoiler:

Alan repoussa de toutes ses forces la femme qui visiblement n'avais pas tout ses esprits et soudain elle bascula sur le côté, éclaboussant la poitrine et une partie du visage d'Alan avec du sang. A cause de l'adrénaline il n'avait pas entendu le coup de feu tiré par Angelica qui se tenait à ses côtés. Moins d'une minutes plus tard deux autres coups de feu d'une puissance bien plus fortes furent tirés en direction des formes qui s'avançaient. Alan était encore un peu étourdi de ce qui venait de se passer. Il venait de froller... Encore. Il voyait toutes les couleurs en beaucoup plus clairs et avait l'impression que tout allait au ralenti, ou plutot qu'il allait en accèléré. C'était l'effet de l'adrénaline et il en avait conscience. Il se donna deux claques pour se remettre dans la situation puis regarda rapidement le corps de la femme.
La blessure à la tête venait sans doute du séisme mais ce qui l'intriguait c'était celle de l'épaule. Il enleva doucement les habits ensanglantés de la femme à l'endroit de la blessure et observa. Le trou était un peu trop gros pour être celui d'une arme classique comme un pistolet mais pas asserz pour être d'un fusils ou d'un magnum. En plus un liquide violacé était visible à l'intérieur, coulant sur la poitrine de ce qui avait était son agresseur. Il se releva, se dirigea vers le pick-up et s'adressa à ses deux compagnons :

-Je crois que plus le temps passe et plus l'enfer se répand dans cette ville. Angelica prend le volant, moi je monte dans la remorque pour couvrir le véhicule en cas d'attaque et pour ça j'aurai besoin de ton fusils Charles. Vu ce qui nous attend autant donner le meilleur de nous-même, fonce le plus que tu peux Angelica.

Alan prit l'arme de Charles et monta sur la remorque. Il s'agenouilla pour être plus ou moins stable et attendit que le Pick-up démarre. Les effets de l'adrénaline s'étaient dissipés mais autre chose commençait à envahir Alan, mais il ne savait pas s'il s'agissait de la peur ou bien de l'excitation.