Adieu témoin génant
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Adieu témoin génant
Saito se tenait là, devant son patient, un homme assez bedonnant et dégarni. Cet homme n'avait vraiment rien pour lui. Il était gros, pas très beau, et ce n'était pas sa sympatie qui allait le tuer. Malheureusement sa santé était meilleure chaque jour. Il était arrivé avec un oedème pulmonaire et son traitement avait réussi et au contraire la petite fille du troisième étage n'avait pas survécu à son cancer du cerveau alors qu'elle avait tout pour plaire. Quelle vie de merde. Saito s'occupait de cet homme et aujourd'hui il devait annoncer qu'il pouvait repartir. Il observa sa montre, 13h30, il était temps. Il entra dans la chambre avec la feuille de santé du malade, prit un air grave et dit :
Vos analyses montrent que, malgré une améliorations ces derniers jours, votre état s'aggravent de nouveau. On a remarqué un murmure systolique dans votre poumon gauche et il semblerai que votre pancréas ne régule plus votre diabète. Je suis désolé. Il existe des traitements encore à l'état expérimentales vous savez. Je peux vous incorporer à ce système si vous voulez.
Intérieurement Saito hurlait de rire. Il avait paru si convaincant, en même temps facile avec un patient aussi débile que lui. La réponse ne pouvait être que oui. Après des années de pratiques il mentait à la perfection et pouvait continuer ses expériences et sa notoriété étouffait les doutes. Mais le patient rit et s'exclama :
-Docteur Saito écoutez, je suis un vieil homme et je pense qu'un traitement expérimentale ne peut me faire que plus de mal que de bien. De plus une infirmière vient de me dire que mon état était stable et que je pouvait rentrer. Vous me prenez pour qui ? Je ne suis pas un cobaye !
Saito laissa son rire éclater au grand jour et s'approcha du patient. De peur, celui-ci chercha l'interrupteur pour appeler l'infirmère. Saito plongea sa main droite sa poche et en sortit une seringue. Il la décapuchonna et la piqua dans la perfusion en ajoutant à l'oreille du patient :
-La lysine est un acide aminé très important. Sans lui, l'individu décède après une période de coma. Vous le saviez ? Moi je le sais et je pourrai le constater de nouveau. Ce que je vous injecte c'est un inhibiteur de lysine mais à très forte dose. Il doit vous rester dans le moins de 5 secondes. Un dernier mot ?
Le patient souleva tant bien que mal l'interrupteur servant à appeler l'infirmière. Le bouton était enfoncé. Saito regarda entrer l'infirmière, inquiète et vit surtout le patient essayer de dire quelquechose avant de sombrer dans un coma profond. Saito ordonna à l'infirmière d'approcher car les moniteurs s'affolaient. Dans un moment d'inatention de l'infirmière, Saito rangea la seringue dans sa poche. L'inhibiteur n'était pas visible post-mortem, il serait tranquille. Il s'écria :
-Il est en train de sombrer dans le coma, apporter moi un charriot de réa' ainsi qu'une ampoule d'adré. Dépéchez vous on en train de le perdre.
Malgré tout les efforts fait par Saito et l'infirmière, le patient mourut dans son sommeil. Saito reposa les palettes de réanimation sur le chariot puis ajouta d'un voix morne :
-Heure du décés : 13h56. On peut l'emmener pour commencer l'autopsie.
Il regarda l'infirmière partir avec le mort avant d'ajouter à voix basse : Adieu monsieur le témoin. Celui qui arrivera à faire écrouer n'existe pas. C'est tout l'nterêt d'être médecin. Bon allez au suivant...
Si quelqu'un avait regardé Saito de plus prêt, il aurai pu distinguer un léger sourire sur le visage d'un meurtrier que personne n'arriverai à trouver.
Vos analyses montrent que, malgré une améliorations ces derniers jours, votre état s'aggravent de nouveau. On a remarqué un murmure systolique dans votre poumon gauche et il semblerai que votre pancréas ne régule plus votre diabète. Je suis désolé. Il existe des traitements encore à l'état expérimentales vous savez. Je peux vous incorporer à ce système si vous voulez.
Intérieurement Saito hurlait de rire. Il avait paru si convaincant, en même temps facile avec un patient aussi débile que lui. La réponse ne pouvait être que oui. Après des années de pratiques il mentait à la perfection et pouvait continuer ses expériences et sa notoriété étouffait les doutes. Mais le patient rit et s'exclama :
-Docteur Saito écoutez, je suis un vieil homme et je pense qu'un traitement expérimentale ne peut me faire que plus de mal que de bien. De plus une infirmière vient de me dire que mon état était stable et que je pouvait rentrer. Vous me prenez pour qui ? Je ne suis pas un cobaye !
Saito laissa son rire éclater au grand jour et s'approcha du patient. De peur, celui-ci chercha l'interrupteur pour appeler l'infirmère. Saito plongea sa main droite sa poche et en sortit une seringue. Il la décapuchonna et la piqua dans la perfusion en ajoutant à l'oreille du patient :
-La lysine est un acide aminé très important. Sans lui, l'individu décède après une période de coma. Vous le saviez ? Moi je le sais et je pourrai le constater de nouveau. Ce que je vous injecte c'est un inhibiteur de lysine mais à très forte dose. Il doit vous rester dans le moins de 5 secondes. Un dernier mot ?
Le patient souleva tant bien que mal l'interrupteur servant à appeler l'infirmière. Le bouton était enfoncé. Saito regarda entrer l'infirmière, inquiète et vit surtout le patient essayer de dire quelquechose avant de sombrer dans un coma profond. Saito ordonna à l'infirmière d'approcher car les moniteurs s'affolaient. Dans un moment d'inatention de l'infirmière, Saito rangea la seringue dans sa poche. L'inhibiteur n'était pas visible post-mortem, il serait tranquille. Il s'écria :
-Il est en train de sombrer dans le coma, apporter moi un charriot de réa' ainsi qu'une ampoule d'adré. Dépéchez vous on en train de le perdre.
Malgré tout les efforts fait par Saito et l'infirmière, le patient mourut dans son sommeil. Saito reposa les palettes de réanimation sur le chariot puis ajouta d'un voix morne :
-Heure du décés : 13h56. On peut l'emmener pour commencer l'autopsie.
Il regarda l'infirmière partir avec le mort avant d'ajouter à voix basse : Adieu monsieur le témoin. Celui qui arrivera à faire écrouer n'existe pas. C'est tout l'nterêt d'être médecin. Bon allez au suivant...
Si quelqu'un avait regardé Saito de plus prêt, il aurai pu distinguer un léger sourire sur le visage d'un meurtrier que personne n'arriverai à trouver.
Saito Fujiyama- Admin
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